30
juin 2017 – Port Crouesty (Arzon) -->Vannes
Après l’édition 57 km de l’année
dernière, nous voilà reparti pour la version « 87 km » (qui
officiellement est donnée entre 89,4 et 89,9 km par l’organisation en fonction
de la qualité du cidre précédemment testé). Au final 90 km sur la montre ! ;)
Jeudi : Après un bout en avion et un bout en train, nous voilà arrivés sur Vannes. Récupération
des clefs de l'appartement, et hop direction le salon pour aller chercher les
dossards et surtout les biscuits La Trinitaine, le partenaire historique de
l’Ultra-Marin, miam…).
Sur
le chemin, rencontre avec Laurence et Pascal (alias @minnierunneuse alias
runhavefunetc http://runhavefunetc.fr/) et leurs enfants. Laurence et Pascal
qui se préparent pour le 177km (ouaaa) qui part à 18h. On se rencontre souvent
sur les salons :-) c'est sympa de se voir !
Séquence gastronomique : on ne résiste pas aux galettes/crêpes (et il faut dire que les pâtes ça
commence à bien faire !) et il faut respecter les traditions, on les arrose
généreusement de cidre... hips…
En
sortant on retrouve un temps plutôt clément (bien que Breton quand même…)
On
part roder dans les rues de Vannes côté vieille ville où on loge, maisons très
sympa, et ça dérouille les pattounes en même temps.
Vendredi : C'est
pas tout mais faut préparer les sacs pour cet après midi (haaa… oui déjà ?)
Et
pour midi qu'est-ce qu'on mange ?? Des pââââtes... ON EN PEUT PLUS des pâtes
!!! ^^
Midi
et demi on part sur le port pour prendre la navette. Plus on se rapproche
d'Arzon plus le chauffeur use les essuie-glaces, hum… :-/
On
se souvient alors des navettes de la SaintéLyon (voir le CR de l'édition 2015) ("et dire qu'il faudra
tout se retaper en courant !!!") : PAREIL !
On
débarque avec du vent et de la pluie... un breton dans le bus nous dit
sérieusement, "ça va ce n’est pas trop mal le temps " on utilise
définitivement pas la même échelle d’appréciation.
Une
bonne heure à compter les gouttes de pluie et sniffer le Kamol, tous entassés
près de la capitainerie.
On regarde un peu l'arche de départ qui bouge sous le vent et la pluie un peu de traviole quand même...
On regarde un peu l'arche de départ qui bouge sous le vent et la pluie un peu de traviole quand même...
Le
thé chaud et les gâteaux prévus au départ sont une excellente sublissime idée
de l'organisation, qui se révélera comme l'année dernière parfaite !
Allez
13h45, c'est complètement l'heure de se réveiller ! Tout le monde dehors sous
la flotte… Ha ben voilà on est réveillé !
Présentation
de la course, consignes, on écoute religieusement le maire, Breton sûrement,
nous annoncer qu'il ne pleuvra pas dans la nuit... ouai mais la nuit c'est dans
6/7 heures quand même ! T'as largement le temps d'être transformé en bulots
d'ici là !
La
zik de départ qui va bien et bang le départ c'est parti mon kiki (« ché roulane »,
oui « mé ché mouilllech » comme dirait le catalan diabolique)
Bisous
de départ et hop on s'élance sur le port (certains ont même failli s'élancer
DANS le port au deuxième virage, un local sûrement qui ne peut pas résister à
l'appel de la mer...)
Tactique de course adoptée : Cyrano (« De Cyrano » ça fait plus noble) avec du
10/1.
On
croisera plusieurs personnes avec cette tactique au cours de la course : du 5/1
au 25/1 (!)
Alors
là on sait que ça va durer, mais tout d'un coup je repense à mon dernier
marathon et je sais pas pourquoi j'imagine être obligé de repartir à la fin
pour un deuxième tour (arrrrgggg) et rajouter un petit 6 km pour finir...
c'était p’tet pas une bonne idée finalement :-/
Mais
le paysage magnifique fait oublier ces moments de lucidité et on en profite
pleinement (un peu humidement, mais pleinement quand même).
Les
3 premières heures déroulent très bien et passent plutôt vite. Il pleut :
on met la veste, ça s'arrête on a trop chaud on enlève la veste et le vent se
lève alors on remet la veste et ... oh ce n’est pas fini de jouer avec les
boutons là-haut ??!!
Chemin côtier Arzon->Sarzeau
On
rate quelques rares fois le système 10/1 mais on se recale rapidement. Même si tout
va bien et vu le nombre d'heures restantes on décide de basculer sur du 5/1 au
bout de 3h pendant une heure histoire de voir.
Les
genoux (bon alors en fait 1 genou chacun qui ont des problèmes mécaniques)
étaient un peu raides comme toujours mais après 3 h d'échauffement ça va mieux
:-)
Petit
ravito du 19ème km vite expédié on repart aussi sec, idem pour le 34ème, on
envisage la plus grosse pause, comme beaucoup, au 48ème (Le Hézo) pour faire un
changement de tee shirt et mise en place des frontales pour la suite à venir (on va éviter cette année de découvrir la frontale déjà allumée dans le sac depuis plusieurs heures... on va mettre les piles au dernier moment, leçon 2457 ^^)
On
a profité un max du super parcours entre Arzon et Sarzeau c'était tout simplement magnifique
!
Des
passages côtiers, sur la plage en marée basse (ouf !! Séquence crabe évitée),
sous les arbres, dans des tunnels de végétation (qui abrite bien du vent d'ailleurs !) etc...
Le
début de la deuxième partie on l'avait vu l'année dernière de jour en faisant
le 57 km partant de Sarzeau.
On
rencontre une auvergnate dont le mari fait le 177 et on fait un bout de chemin
tous les 3 en papotant c'est sympa.
Arrivés
au km 48 on reste un peu plus longtemps que prévu mais ça fait du bien quand
même (pas mal de monde à ce moment-là).
Comme
prévu changement tenue, miam miam ("goinfre goinfre" pour moi), frontales et hop c'est reparti !
La
mise en route est toujours difficile au bout de 30' d'arrêt on se refroidi
rapidement.
Et
puis au final, il ne reste qu’un marathon à faire, non ?
On
reprend un 5/1 un poil chaotique plus ou moins quelques décalages…
À
partir du km 60 on a tous les 2 quelques problèmes pour l'alimentation : on a
envie ni de salé ni de sucré, on boit que de l'eau mais on a toujours la bouche
un peu pâteuse, bref des vrais problèmes de runners :-) mais on continue d'avancer normalement.
Ça
sera vraiment un des points à revoir pour le projet de... on vous en parlera
plus tard. En plus, le truc que l'on sait et qu'il ne faut JAMAIS faire, on a
emporté un aliment non testé en course (là vous pouvez taper ou nous obliger à
écouter du Clayderman pendant toute notre prochaine course). Donc la compote
pomme/banane ce n’était pas une bonne idée (hum de moi je crois ?). En tout cas
celle-là spécifiquement, de cette marque ne passait pas. On donnera pas la
marque car rien ne dit qu’elle n’est pas efficace, c’est trop subjectif, c’est
juste qu'on a trouvé le goût, à ce moment là, vraiment trop fort (curieux quand on imagine le gout que
cela devrait avoir non ?!).
Avec
tout ça, et en discutant des prochaines courses (haha), on arrive à un petit ravito d’eau du 54eme km, ça continue à dérouler…
Sur
le chemin, dans les 10/12 derniers km on rencontre un coureur avec des
problèmes de frontales, ça sera notre 2eme compagnon de course jusqu’à la fin.
Et
magie du CR on est maintenant au 80ème km (ça va vite sur le papier hein ? Les
non coureurs faites un test en voiture et regardez ce que vous traversez en
80km ou entre 2 villes que vous connaissez bien, ça fait peur hein ?)
Les
10 derniers ont été moyennement gérés, c’est vrai. Erreur de débutants pour ces
distances inconnues.. On a un peu trop marché : on s'est refroidi et un mal au
dos m'est sournoisement arrivé par derrière (oui normal pour un dos aussi).
Le
genou abîmé commence à poser aussi des revendications mais ça bon je m'y attendais,
m'enfin il aurait pu se concerter avec le dos et faire une intersyndicale des
douleurs et une revendication commune)
Après
les deniers km un peu pénibles l'année dernière sur le 57 km à cause d'un orteil
cassé la semaine précédente, là c'est le dos... je crois que le prochain coup
ces 10 derniers km je les ferai en premier quand je suis en forme !
Par
contre arriver ensemble c'est vraiment super !!
Dès
la ligne franchie je commence à avoir froid mais vraiment froid, on va à la
tente ravito et Sylvie va me chercher un thé bien chaud (elle est en pleine
forme, prête à enchaîner un deuxième 90km... ha elle me dit que ça je peux le
supprimer du CR et qu'elle va relire le contrat de mariage) bon ok elle est
fatiguée mais plus en forme que moi ! UNE GUERRIÈRE !!!
177 km ? ça va pas
non ?!
On
rentre à l'appartement (bonheur juste à côté de l'arrivée oui quand même on a
pas choisi un truc à 2 bornes !!) après avoir monté un étage (euh oui ça c'est
moins rigolo après une course), douche et hop dodo.. J’ai failli m'endormir
avant d'avaler l'efferalgan préparé par Madame...
Moi arrivé dans l'appartement...
Et le lendemain ??
Et
bien incroyable on est tous les deux plutôt frais ! Beaucoup mieux qu'après le
57 km de l’année précédente ! On marche plutôt sans problème.
Ça
sera donc visite de l'île d’Arz, vélo (les 4 km à pied aller/retour à la gare
maritime on les rajoute aux 90 ??)
Avant
ca on essaye de répondre à tous les messages, texto reçus, merci à toutes et
tous pour vos encouragements !
Dimanche :
Train (=planification des prochaines courses), avion (=écriture du CR), marche
(oui encore un peu…) voiture et hop rentrés maison et « back-to-taf »
le lendemain (haaa déjà ?)
Voilà
et ensuite hum on a un petit projet sympathique mais ça sera pour 2018 ;)
Après un CR comme ça, vous ne pouvez
que vous empresser de vous inscrire à l’Ultra Marin l’année prochaine, c’est
ici que ça se passe :
L’organisation
est parfaite, les bénévoles sont supers sympas. Allez-y vous ne regretterez pas J
Lancez-vous !
Quelques photos le lendemain sur l'île d'Arz (le ciel bleu c'est une retouche photoshop...)